Le Canada

Juin 2024
Départ d'un périple sur les routes du Canada, de l'Alaska, et de Terre Neuve.
13 Novembre 2024
Le voyage est en train de se terminer.
Le fourgon est envoyé au port d'Halifax lundi 17 novembre pour un départ le 21 novembre vers le port de Anvers.

Pour naviguer dans le carnet de route, cliquez sur les chapitres ci-dessous.
Anvers
Halifax et l'Acadie
La Gaspésie
Le Saint-Laurent
Sur la route
Québec et Ottawa
Les grands lacs
Retrouvailles
Les rocheuses canadiennes
Encore des animaux
Vancouver
L'île de Vancouver
Pow Wow
L'industrie du bois
Les colères de la nature
Images en vrac
L'Alberta du sud
Edmonton
Alaska Highway
La ruée vers l'or
La Dalton Highway
Anchorage
Péninsule de Kenai
Valdez
Skagway
Divers
Vers l'Est
Montréal
Couleurs
Terre Neuve
Terre Neuve suite

CCCCARTE DES PRINCIPALES ETAPES

ANVERS
Première étape, Anvers. Embarquement du combi sur le cargo "Atlantic Sea" (il n'est pas sur la photo car il n'a pas encore accosté). Et récupération prévue 11 jours plus tard à Halifax en Nouvelle Ecosse, sur la côte Est du Canada.
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Balade à Anvers Jamais à court d'idées les belges pour les immatriculations ! Ici, peut-être quelqu'un qui s'adonne au commerce de la laine des chèvres cashmire...
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... tandis que d'autres s'adonnent aux collections de cailloux...
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La gare d'Anvers est assurément un monument à ne pas manquer, ici le hall d'accueil. En haut de l'escalier, l'accès à la plateforme...
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...et là, la structure qui recouvre les voies et les quais.
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Le centre historique de la ville, ici la cathédrale Notre Dame d'Anvers.
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La grand place est entourée de l'architecture flamande typique des maisons des guildes locales, c'est à dire les différentes communautés professionnelles.
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	HALIFAX et l'ACADIE
	Le voyage commence réellement à Halifax en Nova Scotia avec la récupération du combi.
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	Sur le port le 7 juin avec quelques connaissances de traversée.
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	Le front de mer à Halifax est une belle promenade sur des quais restaurés où l'activité touristique est un secteur économique important de la ville. Les restaurants de toute nature...
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	... y côtoient les boutiques de toute nature..
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	Visite au musée de l'océan atlantique dont 2 expositions méritent le déplacement. L'exposition consacrée à la catastrophe qui détruisit la ville en décembre 1917, suite à l'explosion du navire français Le Mont Blanc, remplis à ras bord d'explosifs. Le nombre de victimes est estimé à plus de 2000. Cette histoire avait été largement évoquée au moment de l'explosion AZF à Toulouse.
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	La seconde exposition concerne le Titanic qui a coulé dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Il transportait plus de 2000 personnes, passagers et équipage. Sur les 209 victimes ramenées à Halifax, 59 ont été rendues à leur famille, et 150 ont été enterrées dans trois cimetières d'Halifax. Certaines dépouilles ont été identifiées, d'autres restent anonymes. Les survivants, environ 700, ont tous été recueillis dans les canots par le paquebot Carpathia qui les a amenés à New York.
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	Je quitte Halifax et prend la route du nord qui traverse à l'infini la forêt.
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	A Miramichi, j'entre dans la province du New Brunswick.
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	Peu après commence l'Acadie. Maisons typiques dispersées dans la nature, beaucoup d'entre elles exhibent le drapeau acadien,...
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	... à savoir bleu-blanc-rouge avec une étoile jaune à 5 branches sur la couleur bleue, c'est le symbole de la vierge Marie.
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	Certains affirment haut et fort leurs origines acadiennes.
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La GASPESIE
La Gaspésie est cette péninsule qui avance dans l'océan atlantique, entre le fleuve Saint-Laurent et le golfe du même nom. Ce monument rappelle le débarquement le 24 juillet 1534 de Jacques Cartier à l'emplacement de l'actuelle ville de Gaspé. Ce sera la nouvelle France de François 1er.
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L'une des cartes postales les plus connues de la Gaspésie est sans conteste le rocher percé à... Percé.
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En face de Percé, l'île de Bonaventure mérite la visite pour sa faune...
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... en particulier sa colonie de fous de Bassan dont le nombre est évalué à 116000 individus.
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Smac.
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	Le fleuve SAINT-LAURENT
	Je termine le tour de la Gaspésie et arrive sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent qui commence au niveau de Rimouski.
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	Nuit paisible au bord du fleuve. La rive nord n'est pas encore visible.
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	A Sainte Flavie, "Le grand rassemblement" de l'artiste québécois Marcel Gagnon ne manque pas de surprendre et d'interroger.
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	Le fleuve Saint-Laurent est une importante voie de communication.
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	Je prend le ferry, ou traversier, pour traverser le fleuve, 2h45 de voyage tout de même.
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	Je suis venu sur la rive nord du Saint-Laurent pour assister au spectacle qu'offrent les baleines.
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Sur la route
Image traditionnelle des transports scolaires en Amérique du nord. Nuance, nous sommes au Québec, c'est écrit en français.
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Au Québec, la loi 101 impose le français comme langue officielle. Cependant, tous les affichages doivent être bilingues.
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Passage de motoneige... quand il y a de la neige.
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Sur la route, j'ai vu ces panneaux des centaines de fois, sans jamais rien voir venir.
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Autre version du même danger... pas mieux.
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Alors, au premier bestiaux en plastique rencontré, arrêt photo.
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Brocanteur au bord de la route.
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Tiens, une 2CV québécoise.
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Surprise ! Mais non, rien à voir avec le Vladimir que nous connaissons en Europe. La poutine est un plat typiquement québécois. C'est une portions de frites, recouverte de morceaux de viande, de salade, le tout accompagné d'une sauce. Ici, la viande a été remplacée par des fruits de mer. La poutine est même en vente au MacDo.
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Petit souci attendu, la courroie pompe à eau-alternateur casse, du fait d'un jeu important de l'axe de l'alternateur qui créé des vibrations. J'avais emporté dans mon sac un alternateur neuf, j'ai la courroie, tout baigne.
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o	Québec et Ottawa
	A Québec ville, le château Frontenac, bien sûr.
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	Place royale à Québec ville, la statue de Louis XIV, bien sûr.
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	Mais, il ne faut pas hésiter à s'aventurer dans les petites ruelles.
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	Les accès aux logements valent le détour.
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	A Ottawa, capitale fédérale du Canada, le Musée de l'histoire canadienne vaut à lui seul le détour.
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	Architecture audacieuse.
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	Une grande place est faite aux cultures autochtones, dont ''L'étoile du matin'' peinte en 1993 par l'artiste Alex Janvier, du peuple des dénés.
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	La pièce maîtresse du musée est la grande salle qui regroupe nombre de totems des peuples du nord ouest du pays. Ils datent pour la plupart du 19ème siècle.
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	Quelques jours plus tard, j'assiste à des danses et chants près de Toronto.
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	Au programme, couleurs et rythmes.
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	Les grands lacs
	Le lac Ontario est partagé entre le Canada au Nord et les Etats Unis au Sud. Toronto, la capitale canadienne, est baignée par le lac.
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	Au sud-ouest du lac Ontario, voici le lac Erie. En arrière plan, le rivage de l'oncle Sam est bien visible.
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	Et entre les 2 lacs coule un fleuve, le Niagara, qui chute dans la ville canadienne de Niagara Falls.
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	Puis la route me conduit de Sault Ste Marie à Thunder Bay en suivant la rive nord du lac Supérieur. Une route de toute beauté sur environ 800 kilomètres.
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	Et sur cette route, j'ai enfin rencontré un élan. Désolé pour la qualité de la photo, mais il faisait presque nuit et les z'asas ont été poussés à fond.
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	Et sur cette même route, rencontre avec Michael, sujet canadien et ex de la légion étrangère française. Il marche à pied depuis l'océan arctique, à l'Est de la frontière de l'Alaska, jusqu'à la côte atlantique. Une balade de 27 000 kilomètres, à raison de 50 kilomètres par jour. Son site internet est ici.
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Retrouvailles
Aujourd'hui 2 juillet, je retrouve ma femme à Calgary. Elle est venue pour que nous passions ensemble les mois de juillet et d'août dans les rocheuses canadiennes.
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Pour arriver à Calgary, j'ai traversé depuis Thunder Bay en Ontario, les états du Manitoba, du Saskatchewan et de l'Alberta.
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A Winnipeg, la capitale de l'état du Manitoba, le musée d'art de la ville renferme la plus grande collection d'art inuit au monde. Tout simplement remarquable.
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C'est un art généralement figuratif, mais qui intègre des compositions à charactère chamanique.
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Depuis Winnipeg, la route transcanadienne n°1 traverse d'interminables terres agricoles, principalement du blé, mais aussi de l'orge, du colza et du lin.
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Ce sont des terres où les engins John Deere sont rois. Cette photo a été prise pendant la parade de la fête du Canada à Drumheller.
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Les silots à grains caractéristiques marquent le paysage dans les gares desservies par le chemin de fer transcanadien.
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L'état de l'Alberta est un important producteur de pétrole. Au milieu des blés, les pompes à pétrole pompent.
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A quelques encablures à l'Est de Calgary, les Badlands de l'Alberta.
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Les chiens de prairie font la joie des petits et des grands.
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Salut ! Tu vas bien ?
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Les Badlands de l'Alberta ont été un piège pour de nombreux dinosaures dont des spécimens entiers sont à voir au Tyrell Royal Museum de Drumheller qui s'est faite capitale de ces petites bêbêtes.
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C'est ce qui s'appelle ''Avoir des convictions''.
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"La roulette canadienne'' ''Truck emergency escape'', autrement dit une voie de secours dont le but est d'arrêter par enlisement dans des gravillons les camions fous dont les freins ont lâché. Ici, la voie de secours est implantée dans le prolongement d'une descente en ligne droite de 1 Km de long avec 8% de pente,... juste après le carrefour avec une autre route...
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	Les rocheuses canadiennes
	Calgary - Banff - Lac Louise - Jasper
	Tout le monde nous avait prévenu : ''Les rocheuses canadiennes, c'est très beau''.
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	C'est vrai, les rocheuses canadiennes, c'est très beau.
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	Des paysages à couper le souffle.
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	On ne s'en lasse pas.
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	Nous avons eu de nombreux contacts avec la faune locale. Chèvres de montagne.
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	Wapitis femelles.
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	Jeune wapiti mâle et quelques copines.
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	Wapiti mâle adulte.
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	Elan.
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	Maman ours avec ses deux petits, adorables.
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Encore des animaux
Jasper - Yellow Head - Prince George - Bakerville - Quesnel
Toujours autant de plaisir lors de ces rencontres au bord de la route.
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Mais nous doutons qu'ils partagent notre enthousiasme.
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Un oeil noir nous regarde.
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Les panneaux avertissant du danger des ours sont partout et les poubelles, ici à gauche de la photo, ont un système qui en interdit l'ouverture par les animaux, notamment les plantigrades.
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Rencontre plus amicale au petit déjeuner.
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Un aigle surveille sa progéniture qui apprend à battre des ailes quelques troncs d'arbre plus loin...
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... Le premier vol est proche.
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Séquence dialogue: - J'te dis qu'il s'arrête ! - ..................à voir...
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A Quesnel, capitale de l'industrie forestière, nous rencontrons une biche adepte de l'exploration urbaine, c'est à dire de l'urbex.
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	Vancouver
	Quesnel - Williams Lake - Lillooet - Whistler - Squamish - Vancouver
	Nous sommes arrivés à Vancouver le 17 juillet par la route bien nommée Sea to Sky highway (dans notre cas, c'était dans le sens Sky to Sea), une route spectaculaire à travers les monts Cariboo.
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	Notre case à roulettes devant l'océan Pacifique.
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	Vancouver et ses 660 000 habitants est la capitale économique de la Colombie Britannique. Mais la capitale de l'état est Victoria, sur l'île de Vancouver.
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	Vancouver est une ville très cosmopolite, tournée vers le Pacifique.
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	Comme dans toutes les grandes villes, l'architecture surprend parfois par son audace.
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	L'activité du port est incessante...
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	...entre le ballet incessant des hydravions,
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	... les cargos qui déversent leurs milliers de conteneurs,
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	... et les paquebots en partance pour l'Alaska.
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	A l'ouest de la ville, le parc Stanley expose en plein air une série de mâts totémiques des peuples autochtones de la région.
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	Ces oeuvres sont sculptées dans du bois de cèdre.
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	Cette activité perdure aujourd'hui.
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L'île de Vancouver
Aujourd'hui 25 juillet, nous apprenons que la ville de Jasper, où nous nous trouvions récemment, a été détruite à 30% par les incendies de forêt qui font rage en Colombie britannique. Pour notre part, nous nous trouvons sur l'île de Vancouver.
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Périple sur l'île de Vancouver: Nanaimo - Victoria - Port Alberni - Tofino - Ucluelet - Renfrew
L'île de Vancouver est à environ 2 heures de ferry du continent. D'une superficie de 32 000 Km2, sa principale ville est Victoria, tout à fait au sud. Victoria est aussi la capitale de l'état de la Colombie britannique, ici le parlement de l'état.
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Comme souvent au Canada, l'hydravion est un moyen de transport courant.

Balade en mer à la rencontre des orques.

Une maman orque et son petit.

Les mêmes.

Phénomène de mirage sur la mer, encore appelé fata morgana.
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La plage de Long Beach, sur la côte ouest de l'île, baignée par l'ocean Pacifique, est très prisée des surfeurs.
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Cependant, cette côte est extrêmement dangeureuse du fait notamment des courants puissants qui rejettent sur les plages des montagnes de troncs d'arbres perdus par l'industrie forestière, très active dans la région. Ces billes de bois deviennent des dangers mortels lorsqu'elles sont balottées comme des allumettes pendant les tempêtes...
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... Par temps calme, elles servent de terrains de jeux, aussi bien aux petits qu'aux grands.
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C'est pas fini : se baigner requiert l'utilisation de combinaison de plongée du fait du risque d'hydrocution par les courants froids. C'est pas fini : les plages ne sont pas surveillées.
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C'est pas fini : la région est exposée au risque de tsunami. C'est pas fini : la plage est de temps à autre le lieu de promenade des ours noirs, des loups et des cougars qui peuplent la forêt voisine.
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Une fois intégrées ces quelques particularités locales, la vie sur la plage de Long Beach peut être calme et paisible.
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	Pow Wow
Un Pow Wow était traditionnellement un rassemblement autochtone qui permettait à une communauté, de se rassembler, d'échanger et de resserrer les liens sociaux. Aujourd'hui, les Pow Wow sont des manifestations festives qui permettent aux Premières Nations de faire vivre auprès des jeunes leur culture, et donc de la transmettre, et de faire connaître auprès des étrangers la richesse de leur histoire, malmenée par l'arrivée des européens.
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	Les 2 et 3 août, dans la ville de Duncan au nord de Victoria, nous assistons à un Pow-Wow.
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	Les danseurs sont accompagnés par des groupes de musiciens et de chanteurs réunis autour d'un tambour central.
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	Les tenues sont extrêmement colorées.
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	Le sens des chorégraphies et les paroles des choeurs nous échappent...
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	... cependant nous sommes conquis par le rythme.
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	Certains ados démontrent une réelle capacité à embrasser leur héritage.
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	La valeur n'attend pas le nombre des années.
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	Elvis for ever.
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L'industrie du bois
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Le Canada est l'un des plus grands producteurs et exportateurs de bois d'œuvre de résineux au monde, bois destiné à la construction de bâtiments. Dans ce pays, tout comme aux Etats-Unis, la plupart des maisons individuelles sont construites en bois d'oeuvre. Et c'est aussi vrai de certains immeubles.
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Sur cette photo, une zone de coupes sur l'île de Vancouver.
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Les transports routiers amènent les chargements sur les rives des lacs ou de l'océan.
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La formation d'énormes trains de bois est spectaculaire.
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Train de bois sur l'océan pacifique, non loin du port de Vancouver.
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Dans ces conditions, on comprend mieux la quantité de bois rejetée sur les plages canadiennes du Pacifique. Mais ces rejets comprennent aussi des troncs arrachés aux forêts côtières du Canada et des Etats-Unis (photo), et des cargaisons perdues en mer par les navires marchands.
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Les usines de tranformation du bois sont nombreuses dans l'ouest du Canada, ici une usine de pâte à papier.
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Zone de stockage dans la cour d'une usine.
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Un engin de manutention alimente la chaîne de production de cette scierie.
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Les produits finis au premier plan, la matière première à l'arrière plan.
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	Les colères de la nature
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	Vancouver - Hope - Lytton - Cache Creek - Kamloops - Revelstoke - Golden - Frank
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Après la région de Vancouver et l'océan pacifique, nous revenons doucement vers l'est, vers Calgary. Nous repassons les Rocheuses où d'importants incendies se sont déclarés mi-juillet. Selon les autorités, ils sont tous le fait des impacts de la foudre sur des forêts où sévit une importante sécheresse. Ils sont encore actifs à ce jour.
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	Extrait du site du gouvernement de Colombie britannique sur la situation des incendies à la date du 10 août 2024. Ils sont classés de "sous contrôle" (point vert en bas à gauche) au symbole rouge (en haut à gauche) "très visible et/ou pose un problème potentiel de sécurité publique".
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	La fumée est omniprésente et les paysages deviennent des ombres chinoises.
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	Incendie en cours.
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	La ville de Lytton, au sud de Cache Creek, a été détruite à 90% par un gigantesque incendie en 2021. Ici, nous sommes au centre ville qui a été entièrement arrasé, mais le temps de la reconstruction peine à démarrer.
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	Quand ce n'est pas le feu, c'est l'eau qui pose problème. Ici, le confluent de la rivière Frazer (en haut) avec la rivière Thomson (à droite), photo prise à Lytton, quelques heures avant de recevoir le message ci-dessous. Nous avions alors quitté la zone.
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La cause de cette inondation est un éboulement de terrain qui a coupé un affluent de la rivière Frazer. Le bouchon ainsi créé accumule des masses d'eau considérables qui, si elles venaient à se libérer en une seule fois, créerait une vague destructrice dans le canyon de Frazer.
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	Le 29 avril 1903, un autre éboulement a marqué de façon durable cette région du Canada. La Turtle mountain s'est effondrée en ensevelissant une partie de la ville de Frank. Sur la photo, la partie avant de la montagne est manquante. Explications ci-dessous:
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Images en vrac
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La forêt pluviale.
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La forêt pluviale.
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Autre végétal.
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Au golf de Victoria, les oies Bernache commentent les coups des joueurs.
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Maisons flottantes.
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Cinéma à Hope, la ville où fut tourné le premier Rambo.
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Le contrôle de la voie ferrée.
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Quel drôle de nom pour une ville !
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Route transcanadienne n°1. "Ours sur la route"
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Maman Grizzly s'assure du libre passage...
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... et fait passer sa progéniture. Les ours Grizzly adultes ont la fourrure plus fournie et plus claire que les ours noirs.
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D'accord ! On fait comme t'as dit.
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Qui c'est celui-là ?
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	L'Alberta du sud
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	Pincher Creek - Fort Mac Leod - Head Smashed In Buffalo Jump - Lethbridge - Writing On Stone.
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	Pendant quelques jours, nous avons sillonné les routes de l'Alberta du sud, la région du peuple des Black Feet. Sur cette photo, nous sommes au site Smashed-Head-In-Buffalo-Jump, une falaise où les chasseurs canalisaient par la ruse des groupes de bisons vers le grand saut fatal dans le vide. Tous les membres du campement participaient ensuite au dépeçage des animaux pour produire vêtements, toiles, nourriture, outils, armes... Ce qui se faisaient en France avec des chevaux à la roche de Solutré.
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	Autre lieu, le site de Writing-on-stone, sacré pour les Black Feet qui en gère l'accès.
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	Des gravures rupestres datant du 19ème siècle y sont visibles, mais elles sont difficilement repérables.
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	Les rochers prennent des formes propres à générer contes et légendes.
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	Rodéo de Pincher Creek. Cette région est aussi une terre d'élevage. Et quand vient le week-end, les cow-girls manient le lasso.
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	Comme je l'ai dit à propos d'une photo prise au Powow de Duncan: la valeur n'attend pas le nombre des années.
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	Match nul.
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	Fort Mac Leod a été fondé en 1874. Le fort original n'existe plus, c'est une reconstitution. Ce fort avait pour but de mettre fin, avec la toute nouvelle police montée canadienne, au commerce illicite de whisky entre le Montana et les terres des Black Feet, dont ces derniers faisaient les frais.
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	Démonstration de la police montée canadienne.
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	A Lethbridge nous avons découvert ce pont de chemin de fer métallique inauguré en 1909. Avec 1674 m de longueur, le tablier surplombe le fond de la vallée à 93 m de hauteur. Ce qui en fait le plus long et le plus haut pont de ce type dans le monde.
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	Autre sujet : une biche en sécurité.
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	Tiens ?
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	Effectivement. Rencontre au demeurant tout à fait pacifique lors d'une marche à pied dans les rochers. Il s'agit d'un rattle snake, un serpent à sonnette d'environ 1,80 m.
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	Et voilà !
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Edmonton
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Calgary - Edmonton - aéroport de Calgary
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Avec 1 million d'habitants, Edmonton est la capitale de l'état de l'Alberta.
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Comme toutes les grandes cités, elle offre aux photographes des opportunités de varier les compositions.
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L'architecture audacieuse de l'Art Gallery of Alberta n'est pas sans rappeler le musée Guggenheim de Bilbao.
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Au centre ville, ce monument honore depuis 1983 la mémoire des victimes de l'effroyable famine ukrainienne perpétrée par le régime stalinien en 1932-33 et aujourd'hui connu sous le nom d'holodomor. Il a été érigé par le "Comité Ukrainien Canadien, filiale d'Edmonton".
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Ce qui nous a amenés, 50 Kms à l'Est d'Edmonton, à l'Ukrainian Cultural Heritage Village, où était fêtée l'indépendance ukrainienne du 24 août 1991.
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Les visiteurs étaient très nombreux, et la plupart d'entre eux étaient ukrainiens. La raison de l'importante communauté ukrainienne dans cette partie du pays, est dûe aux vastes campagnes publicitaires menées entre 1886 et 1930 par les autorités canadiennes pour coloniser la Prairie, avec la promesse de terres gratuites.
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Le répertoire des chansons du folklore de l'Ukraine était bien sûr à l'honneur.
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Autre sujet: tout près de là, dans le parc d'Elk, nous avons observé de nombreuses constructions faites par les castors. Malheureusement, pas un n'a daigné nous montrer le bout de son museau.
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En revanche, nous avons observé de nombreux arbres tronçonnés par les castors. Ils les emploient pour leurs constructions, logements ou barrages.
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Cependant, nous avons aperçu des rats musqués, un cousin du castor.
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Et au final, nous avons tout de même déniché un castor !
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Le 29 août, comme prévu, ma femme a regagné la France après 2 mois passés à sillonner ensemble les routes de l'ouest canadien. Je poursuis maintenant seul le voyage en direction du nord.
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	Alaska Highway
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	Dawson Creek - Watson Lake - White Horse
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	L'Alaska Highway relie la ville de Dawson Creek au Canada à Fairbanks dans l'état de l'Alaska-USA. C'est une route de 2450 Kms construite en seulement 9 mois par les armées américaines et canadiennes suite à l'attaque japonaise sur la base américaine de Pearl Harbour en décembre 1941, qui faisait craindre un débarquement dans ce secteur.
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	La route passe le nord de la chaîne des Rocheuses.
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	L'automne pointe le bout de son nez et les couleurs sont prêtes à exploser.
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	Place ! j'assure une livraison !
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	Les kilomètres passent et j'entre dans l'état du Yukon... comme les stickers le laissent un peu deviner.
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	Encore plus fort : la forêt de panneaux et de plaques d'immatriculation à Watson Lake.
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	Selon le bureau local du tourisme, leur nombre était de 100 000 l'an passé! Il y a donc une personne à Watson Lake chargée de compter les panneaux ?
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	Attention, danger.
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	On vous avait prévenu !
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	Maman élan et son petit en visite dans l'entrepôt où est stocké le sel de salage pour les routes.
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	Après la ville de White Horse sur les bords de la rivière Yukon, je quitte l'Alaska Highway qui file directement vers Fairbanks et me dirige vers la région du Klondike et sa capitale Dawson City (ne pas confondre avec Dawson Creek). Cette région a été le centre de la ruée vers l'or des dernières années du 19ème siècle.
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La ruée vers l'or
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La ville de Dawson City se situe sur les rives du fleuve Yukon et de la rivière Klondike. Elle a été fondée en septembre 1896.
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Aujourd'hui, la ville s'est résolument tournée vers le tourisme bien que l'activité aurifère perdure. Les maisons d'époque ont été pour beaucoup d'entre elles restaurées.
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Cependant, ici et là, l'urgence d'un repreneur se fait sentir.
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La statue du mineur trône en bonne place au bord du Yukon.
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C'est exactement en ce lieu, au bord de la rivière Klondike, que le 17 août 1896 George Carmack, Skookum Jim et Dawson Charlie ont tiré le gros lot et déclenché la ruée vers l'or qui s'ensuivit l'année suivante. Parmi ces aventuriers, un certain Jack London alors âgé de 21 ans. Il ne séjourna au Klondike qu'une année, sans faire fortune, mais cette dernière vint grâce à son talent d'écrivain.
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Quelques années après la fin de cette fièvre, de grands conglomérats se sont formés et ont mis en oeuvre des moyens gigantesques. Ainsi cette dragueuse qui, pendant sa période d'activité qui s'est étalée de 1912 à 1966, a produit 8,5 mètres cube d'or et recraché environ 50 millions de mètres cube de ce qu'on appelle les stériles.
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Aujourd'hui, les grands industriels ne sont plus présents, et seule une centaine de petites entreprises perpétuent la recherche de l'or au Klondike.
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Les cicatrices de cette activité restent terriblement visibles.
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La gigantesque ruée vers l'or du Klondike a bouleversé la vie des autochtones de la région, le peuple Tr'ondëk Hwëch'. Ils étaient quelques centaines face aux dizaines de milliers de nouveaux venus. De fait, ils durent, sous la conduite de leur chef Isaac, abandonner leur village et aller vivre cinq kilomètres plus loin. Ci-contre, la statue du chef Isaac sur la rive du fleuve Yukon.
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	La Dalton Highway
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	Dawson City - frontière US - Delta Junction - Fairbanks - Deadhorse - Fairbanks
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	La Dalton Highway, du nom d'un ingénieur du secteur pétrolier, suit le parcours du pipeline trans-Alaska entre Fairbanks et Deadhorse, soit 800 Kms de route et de piste et des services réduits au minimum. Seulement 2 stations de carburant, aucun magasin et des liaisons de communication quasiment inexistantes. En rouge, le tracé du pipeline depuis l'extraction de l'or noir à Deadhorse au nord, jusqu'au terminal pétrolier de Valdez au sud, soit 1300 Kms. Légende blanc: permafrost permanent bleu clair: permafrost non permanent bleu foncé: pas de permafrost
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	Dans un premier temps, la Dalton Highway, tout comme sa soeur la Richardson Highway au sud, ont permis la construction, de 1974 à 1976, du pipeline trans-Alaska après la découverte de l'or noir à Deadhorse en 1969.
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	Le tracé du tuyau ne connait pas la ligne droite de façon à contrer les effets de déformation des métaux d'une part, et de résister aux séismes d'autre part.
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	Aujourd'hui, la Dalton Highway assure la continuité de la logistique des champs pétroliers de Deadhorse et, conjointement avec la Richardson Highway au sud, la maintenance du pipeline.
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	A Deahorse, l'accès aux champs pétroliers est rigoureusement contrôlé, mais j'ai pu parcourir librement la périphérie industrielle. Ici des derriks de forage en cours de préparation.
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	L'hôtel Aurora assure avec 2 autres hôtels du même type, le logement des employés. Les fils électriques qui pendent fournissent le 115V à la résistance chauffante dont sont équipés les moteurs, de manière à les maintenir chaud pour le démarrage par les températures polaires de l'hiver. Sur mon van, un système autonome a la même fonction, mais en 220V.
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	Sur la route : le plein à la pompe de Yukon River Crossing.
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	Les aléas de la route : un pneu déchiré, et encore 300 kilomètres à faire sur la piste sans roue de secours... C'est passé.
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	La forêt boréale offre à l'automne une explosion des jaunes fascinante.
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	Dans le brouillard du petit matin, les arbres calcinés d'un incendie passé offrent un jeu d'ombre graphique.
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	Tout au nord, la forêt boréale fait place à la toundra, parsemée de lacs.
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	Un groupe de boeufs musqués dans la toundra.
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	Ici, 2 caribous se sauvent à la vue des hommes qui les chassent... à l'arc.
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	Et pour conclure, une aurore boréale photographiée à 3 heures du matin.
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Anchorage
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Fairbanks - Anchorage
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Sur la route de Fairbanks à Anchorage, le Mont Denali culmine à 6200 m d'altitude, ce qui en fait le plus haut sommet d'Amérique du nord. Malheureusement, je ne l'ai pas vu pour cause de brouillard. D'où cette photo prise au musée d'Anchorage. Elle montre le Mont Denali peint par Sydney Laurence en 1929.
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Ici aussi, les couleurs automnales explosent.
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Dans le village d'Healy, le bus qui a servi de décors dans le film de Sean Penn ''Into the wild'', a été récupéré pour décorer les jardins d'une distillerie. Les autorités ont déplacé le vrai bus par hélitreuillage car de nombreuses personnes se mettaient en danger pour l'atteindre. On sait aujourd'hui qu'il se trouve à l'université de Fairbanks.
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Sur la route: apparemment, le concept n'a pas marché.
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Supporters.
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Rencontre avec des chasseurs sachant chasser.
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Dans un magasin de sport, articles pour sportifs.
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Arrivée dans la capitale économique de l'Alaska, 300 000 habitants. La capitale fédérale de l'état est une petite ville de 34 000 habitants, Juneau, excentrée au sud-est.
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Anchorage est une ville américaine typique.

Parfois, une architecture d'un autre temps rompt la monotonie.
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Beaucoup de peintures ornent les murs de la ville.
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J'ai beaucoup apprécié celle-ci.
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Pour les fans de séries américaines.
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Anchorage, ville américaine.
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Près de l'aéroport international d'Anchorage, le lac Hood regroupe la plus grande concentration au monde d'hydravions.
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Un matin à Anchorage.
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	La péninsule de Kenai
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	Anchorage - Seward - Kenai - Anchorage
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	Au sud d'Anchorage, voici la péninsule de Kenai où l'on trouve le lac Kenai, la rivière Kenai, et la ville de Kenai. Je ne pouvais pas ne pas y aller, c'est le prénom de notre petit fils.
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	Séquence info à Kenai : ''Crash Zone d'élans''
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	Mais parlons un peu d'histoire. L'Alaska fut d'abord une terre russe acquise pour le compte de la Russie par le navigateur suédois Vitus Bering. Ces nouvelles terres deviennent vite un comptoir commercial de fourrure, l'or poilu. Mais la ressource s'épuise et la Russie vend contre toute attente l'Alaska aux Etats-Unis. La ville de Kenai porte encore quelques traces de ce passé slave, telle cette petite église orthodoxe.
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	Jeune aigle pygarde en vol.
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	Aigle pygarde adulte, il a acquis ses plumes blanches sur la tête.
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	La rivière Kenai est très fameuse dans le monde des pêcheurs, même au-delà de l'Alaska.
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	Et d'un !
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	Nous sommes ici dans un bras de la baie de Cook Ces petits bonhommes sur l'eau attendent la vague créée par les caractéristiques physiques du lieu. A chaque marée montante une vague se propage jusqu'au fond du bras de mer.
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	Allez ! Il faut la prendre la vague ! Y'en a pas deux !
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	C'est parti !
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	Où s'arrêteront-ils ?
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	Une fois le bras de mer rempli, arrivent les bélugas blancs qui se remplissent la panse. C'est une population endémique à la baie de Cook, mais malheureusement en voie d'extinction. Leur nombre est aujourd'hui estimé entre 200 et 300 individus.
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	Ici, un rayon de soleil heureux vient souligner le souffle d'un béluga blanc.
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	A la prochaine !
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Valdez
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Anchorage- Valdez - Tok
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Le port de Valdez, dans le sud-est de l'Alaska, est une petite ville de 4000 habitants. Elle a été rayée de la carte en 1964 par un violent séisme suivit d'un tsunami.
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Valdez est aujourd'hui une ville touristique...
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... et un port de pêche très actif.
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La flotte de pêche ne comprend pas d'unités industrielles.
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Mais la population de Valdez semble scindée en deux, d'une part ceux qui vivent de la pêche et du tourisme, d'autre part ceux qui vivent du pétrole. C'est en effet ici qu'aboutit le pipeline trans-Alaska, au terminal pétrolier qui fait face à la ville.
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Le 28 juillet 1977 avait été fêté dignement avec le premier barril de pétrole livré par le pipeline à Valdez. Le barril est exposé au musée de Valdez. Malheureusement, le 24 mars 1989, le super pétrolier Exxon Valdez s'échouait sur les rochers alors qu'il quittait Valdez les cuves pleines.
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J'ai photographié cette carte au musée de Valdez. Elle montre Anchorage et Valdez, le lieu de l'accident marqué par une croix rouge et l'extension de la marée noire en gris foncé. L'échelle en haut à gauche de la carte donne une idée de l'ampleur de la catastrophe. Dans les semaines qui suivent, le tanker est remorqué à San Diego et les réparations débutent le 30 juin 1989. Et puis... le croirez-vous, il a continué à naviguer jusqu'en 2012 !
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Route N°2 vers le sud, je quitte l'état de l'Alaska et reviens au Canada.
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Allez, à la prochaine !
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	Skagway
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	Tok - White Horse - Skagway
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	Depuis White Horse au Canada, je me suis rendu dans la petite ville de Skagway en territoire US. Ce port a accueilli pendant la ruée vers l'or du Klondike les bateaux des candidats à la fortune. De là, ils rejoignaient Dawson City et la vallée de Bonanza, la vallée de tous leurs espoirs. Voir le chapitre de cette page intitulé ''La ruée vers l'or''. Mais les conditions pour toucher du doigt le rêve étaient souvent épouvantables.
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	Les photos d'époque montrent l'ascension du col de Chilkoot, la première difficulté après l'arrivée à Skagway. C'est l'épisode le plus connu du calvaire enduré par ces hommes et ces femmes. Mais ce que ne dit pas la photo, ce sont les contraintes des autorités qui exigeaient de chaque individu, pour éviter une famine à Dawson City, qu'il porte avec lui sa nourriture, ses vêtements et ses ustensiles pour une année, soit environ une tonne de paquets et colis, à monter en d'incessants allers retours qui duraient des semaines. Une fois au sommet du col, ils recommençaient... pour la descente.
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	Aujourd'hui, Skagway est une escale incontournable des paquebots de croisière, jusqu'à 3 géants des mers par jour.
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	C'est dire si le commerce marche.
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	Boutiques de souvenirs, bijouteries et restauration sont au programme.
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	A l'écart de la ville, le cimetière de l'époque est un lieu émouvant.
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Divers
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White Horse - Watson Lake - Fort Nelson - Dawson Creek
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Pour commencer, une série de 3 photos d'aurores boréales prises sur la route entre White Horse et Skagway.
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Toujours fascinant.
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Et puis cette dernière qui montre la Grande Ourse au centre de l'image, et une série de 7 points lumineux qui me semblent être des satellites d'Elon Musk. Ils viennent de la partie gauche de l'image et ont laissé derrière eux le trait foncé visible dans la partie lumineuse de gauche. Je ne suis pas sûr de mon jugement, car j'ai déjà observé une fois un de ces trains de satellites, ils étaient beaucoup plus nombreux, une vingtaine dans mon souvenir. Le petit trait vertical au-dessus du ''satellite'' de droite me semble être une météorite.
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Continuons avec nos amis rencontrés sur la route entre Watson Lake et Fort Nelson. Un élan. Malheureusement, la photo ne rend pas compte de la taille de l'animal.
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Jeune fille,
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jeune homme.
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T'as de beaux yeux, tu sais ?
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Tu trouves ?
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''Over size load'', c'est vite dit.
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Et c'est moi qui termine cette fois.
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Ce matin à Fort Nelson, la neige est tombée.
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Oups !! Fausse route ! Je suis en fait revenu dans l'état de l'Alberta, grand producteur de pétrole.
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	Vers l'Est
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	Dawson Creek - Grande Prairie - Les Rocheuses - Calgary - Medecine Hat - Regina
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	En redescendant vers le sud, je repasse par le secteur des Rocheuses.
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	A Medicine Hat, dans la plaine canadienne, je découvre ''le plus grand tipi du monde''. Dommage qu'il soit présenté ainsi par les dépliants du tourisme car c'est un monument en hommage à l'histoire des peuples des plaines, ici les Black Feet et les Cree.
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	A l'origine, la plaine.
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	Puis vinrent les clôtures,
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	le train, Détail: les 2 locomotives qui tirent le convoi sont à l'extrême gauche de l'image. Les convois de chemin de fer s'étirent sur 3 à 4 kilomètres.
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	et le pétrole.
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	Qu'appelle...
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	Et de deux ! Décidément, je n'ai pas de chance avec les pneus. C'est le second du voyage que je déchire ainsi, pour ne pas avoir détecté à temps la crevaison.
o	Après 3 réveils sous la neige entre Watson Lake et Fort Nelson, les températures sont devenues particulièrement clémentes.
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Montréal
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Montréal vu d'en haut, depuis le mont Royal, c'est beau.
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Montréal, vu d'en bas, c'est beau aussi.
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Entre les structures du centre des affaires, parfois une note de saison.
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Le long des quais du vieux port, ces bâtiments ne sont pas sans rappeler les quais de Bordeaux.
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Dans la vieille ville, la basilique Notre Dame.
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L'intérieur de la basilique mérite à lui seul le détour.
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Les bleus profonds et les dorures composent un décor somptueux.
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Une plage, le fleuve Saint Laurent, et le pont Jacques Cartier.
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La grande roue sur le vieux port.
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Le stade olympique des jeux de 1976.
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Le pont Jacques Cartier donne accès aux îles Sainte Hélène et Notre Dame où s'était déroulée l'Expo 67.
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De cette Expo 67, seuls les pavillons des Etats-Unis et de la France ont survécu au temps. Le pavillon des Etats-Unis, du moins ce qu'il en reste.
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En effet, la couverture du pavillon a entièrement brûlé en 1976, ne laissant que la structure métallique, composée de tubes soudés entre eux. La structure, baptisée La biosphère, abrite aujourd'hui le musée de l'environnement.
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Quant au pavillon de la France, il abrite le casino de Montréal.
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Sur la péninsule artificielle La Cité du Havre, voici le projet Habitat 67 qui était, au moment de l'Expo 67, un projet d'habitat populaire novateur basé sur la modularité. Il en a été tout autrement car ces logements, classés au patrimoine architectural du Canada, ont atteint des prix stratosphériques.
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Nous nous retrouvons sur le circuit de F1 Gilles Villeneuve pour le départ du grand prix des oies Bernache...
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... et top, le départ vient d'être donné, etc...
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Pour tout vous dire, personne ne sait où elles sont parties.
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	Couleurs
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	Montréal - rive sud du Saint Laurent - Québec - Bic
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	En cette saison automnale, les couleurs sont un régal pour le photographe.
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	Il faut vraiment se faire violence pour ne pas déclencher l'appareil à tout va.
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	Je visite le parc des gnomes, entre Montréal et Québec city.
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	Justement, voilà leurs maisons.
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	Et là, un bébé gnome.
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	Le pont du Québec enjambe le fleuve Saint Laurent... à Québec.
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	Des milliers d'oies Bernache dans la lumière du soleil couchant se préparent pour la grande migration vers le sud. Imaginez un peu le son.
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	Dans la perspective d'Halloween le 31 octobre, les parents, et les grands parents, préparent avec conviction la fête.
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	Certains avec une conviction démesurée.
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Terre Neuve
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En attendant le retour à Anvers du fourgon le 21 novembre, je fais un saut à Terre Neuve.
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Port aux Basques - Deer Lake - St Anthony - Anse aux Meadows - Deer Lake
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Terre Neuve est à 7 heures de bateau.
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L'heure de l'embarquement.
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L'arrivée à Terre neuve dans le soir qui tombe. C'est Port aux Basques..., devinez pourquoi.
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Une violente tempête balaie la côte Est de l'île.
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Les casiers à homards en perdent l'équilibre.
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Dans le petit port de St Barbe, ce traversier fait la liaison en 1h45 entre Terre Neuve et le Labrador.
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Tout à fait au nord de Terre Neuve, la ville de St Anthony a une importante flotille de pêche.
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Non loin de St Anthony, le site de l'Anse aux Meadows est mondialement connu comme étant la première implantation européenne sur le continent américain.
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C'est aux environs de l'an mille que le viking Leif Eiriksson aborde le rivage de Terre Neuve et y fonde cette colonie. Leif était le fils d'Erik le Rouge, le fameux chef viking découvreur de l'Islande.
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Entre 1961 et 1968, les archéologues norvégiens Anne STINE et Helge INGSTAD ont mis au jour 8 bâtiments sur ce site. Sur la photographie, les fondations d'une hutte de radoub et de forge.
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Pour permettre aux visiteurs de se faire une idée de ce qu'était la vie rude et spartiate des vikings, quelques huttes ont été construites dans un enclos voisin.
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Bon, on passe à autre chose ?
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	Terre Neuve suite
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	Deer Lake - Cape St Mary's - St John - Deer Lake - Port aux Basques
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	Depuis la côte ouest de Terre Neuve, je me rends tout à fait au sud-est, au cap St Mary's. Il n'y a personne. Même les Fous de Bassan ont déserté le coin pour leur migration annuelle vers le sud, c'est dire. Une fois la nuit tombée, le phare balaie en continu la lande déserte.
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	Au matin, promenade sur les falaises.
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	Pause.
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	Un rayon de soleil transperse les nuages, et la falaise s'illumine.
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	St John est la capitale de Terre Neuve avec 114 000 habitants. La photo est orientée vers l'est, et donc, au-delà de l'horizon, on trouve le Finistère.
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	Les maisons multicolores donnent son cachet à la ville.
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	Les rues en pente, aussi, donnent son cachet à la ville.
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	St John est un port de pêche très actif.
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	La silhouette caractéristique des navires de soutien logistique aux plate-formes en mer nous rappelle que le Canada exploite un champ pétrolier situé à 350 Kms à l'est de St John, sur les célèbres Grand Banks de Terre Neuve. C'est sur cette célèbre zone que venaient les pêcheurs français depuis les ports bretons et normands pour les campagnes de pêche à la morue.
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	Vue sur la ville et le port au coucher du soleil.
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	La petite ville de Gander, 12 000 habitants aujourd'hui, a accueilli après les attentats du 11 septembre 2001, pas moins de 38 avions de ligne et 7000 personnes, passagers et équipages, après que l'espace aérien US eut été fermé.
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	Cet objet est une hélice en bois du temps des biplans. Une de ses pales a été cassée lors d'un accident aérien. Et je trouve rassurante cette déco dans le hall des arrivées de l'aéroport de Gander, notamment pour les personnes qui attendent des parents ou des amis, et dont le vol est retardé.
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	Toujours dans le domaine de l'aviation, la ville de Botwood a connu la célébrité au cours des années 30. Cette ville était en effet la base des luxueux hydravions transatlantiques vers l'Europe.
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	Aujourd'hui, Botwood s'est fait une spécialité des peintures murales qui illustrent la vie locale, ici la bibliothèque.
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	Et là, la corvée d'eau pour la maison.
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	Pas cap de m'attraper !
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